Le PSG rêve en grand

Très attendu, le PSG a été à la hauteur de l’événement pour son grand retour en Ligue des champions. Le club de la capitale a corrigé le Dynamo Kiev (4-1) au Parc des Princes, notamment grâce à une première demi-heure de feu qui lui a permis inscrire 3 buts. Même sur la scène européenne, le club francilien sera crédible.

Certes, l’adversaire n’était "que" le Dynamo Kiev. Quand on évoque la Ligue des champions, on pense plutôt à des écuries comme le Real Madrid ou Manchester United. Il n’empêche. Huit ans après sa dernière participation, le PSG a réussi son retour dans la compétition reine. Dans un Parc des Princes évidemment acquis à sa cause, l’équipe francilienne a montré beaucoup d’allant dès le début de la rencontre, avant d’être récompensée par l’ouverture du score de Zlatan Ibrahimovic sur penalty (19e). Les hommes de Carlo Ancelotti continuent à pousser, et si ni leur star suédoise, ni Javier Pastore ne parviennent à doubler la mise suite à une double occasion énorme dans la surface ukrainienne, c’est finalement Thiago Silva qui s'est chargé de mettre les siens à l’abri suite à un corner mal dégagé par la défense des visiteurs (29e).

Les deux virages peuvent, comme à leur habitude quand le PSG mène de deux buts, tourner le dos au match et danser en ligne. Suite à un nouveau coup de pied de coin, Alex mettra un terme à cette première demi-heure de feu (32e) en inscrivant un troisième but. Le score reflète la physionomie du match, dominé par les Parisiens qui ne verront leur gardien effectuer son premier arrêt qu’à l’heure de jeu. La seconde période, beaucoup moins enlevée, verra Kiev réduire le score (87e) sur un centre-tir probablement involontaire. Consistant pendant tout le match, Pastore a eu le bon goût de marquer une dernière fois suite à un amour de passe de Nenê, sans doute devenu plus populaire encore au Parc suite à sa faute sur Taye Taïwo, logiquement hué pendant 90 minutes (notamment à cause de son chant "anti-parisien" entonné au Stade de France après la victoire de l'OM en Coupe de la Ligue en 2011).

Verratti, le maestro

Que retenir de la prestation parisienne ? S’il ne faut pas s’enflammer dans la mesure où le Dynamo Kiev n’est pas un cador sur le Vieux Continent, la sérénité affichée par les joueurs, comme si le club était habitué à jouer la plus prestigieuse des compétitions européennes, incite à l’optimisme. Le compliment vaut aussi et surtout pour Marco Verratti, dont on va finir par se demander s’il n’a réellement que 19 ans. Comme face à Toulouse, l’Italien a récité son football, donnant réellement l’impression que Ligue 1 et Ligue des champions n’ont aucun secret pour lui.

Travailleur à la récupération, excellent à la relance, le prodige a même eu un geste de compassion en fin de match envers un adversaire dont il avait réduit le pressing à néant, comme pour s’excuser de l’avoir ridiculisé. Ce joueur est au moins aussi prometteur que le visage plus que séduisant de ce PSG, qui devrait pouvoir accéder aux huitièmes de finale de la compétition s’il continue comme ça. Et plus si affinités .