Actu du jour.Ben Arfa à l'Euro,Labrune et Deschamps,Nicollin et l'OM,Coupe de france.

Source:Maxifoot.fr

Laurent Blanc l'a toujours estimé. Mais depuis sa première à la tête des Bleus, en Norvège en août 2010, match au cours duquel le milieu de terrain de Newcastle avait trouvé le chemin des filets, le sélectionneur tricolore n'a plus jamais rappelé Hatem Ben Arfa (25 ans, 8 sélections, 2 buts) en équipe de France.

Il faut dire que l'ancien Lyonnais et Marseillais a connu des hauts mais surtout des bas avec les Magpies, avec notamment une double fracture tibia-péroné en octobre 2010. Ben Arfa mettra pratiquement un an à se remettre complètement de cette terrible blessure.

«Ben Arfa is magic»

Mais aujourd'hui, le milieu de terrain de Newcastle est de nouveau au sommet de son art. Déjà auteur d'un but fantastique contre Blackburn en janvier dernier, le Français a remis ça lundi, face à Bolton cette fois (pour revoir le but, cliquez ici). «Ben Arfa is magic», lâchera tout simplement son entraîneur après la rencontre. Inutile de traduire.

Pour le manager des Magpies, Laurent Blanc ne peut pas se priver d'un tel talent en vue de l'Euro, qui débutera le 8 juin prochain. «J'espère que cela contribuera à ce que le sélectionneur français l'appelle en équipe nationale parce qu'il n'attend que ça. Il l'a prouvé aujourd'hui (lundi). Pas seulement avec son but mais avec sa performance et son niveau de jeu», a ainsi indiqué Pardew, qui avait déjà milité pour le retour de Ben Arfa en Bleu il y a une semaine.

Un retour en équipe de France, l'ancien Lyonnais en rêve, lui qui a fait de l'Euro son grand objectif de la saison. Si le sélectionneur tricolore ne s'est pas encore exprimé à son sujet, nul doute qu'il n'a pas manqué de suivre les dernières prestations de Ben Arfa avec Newcastle.

A sa place, beaucoup, pour ne pas dire tous, auraient sauté depuis longtemps. Mais Didier Deschamps est lui toujours en place. Malgré la série de 11 matchs, dont 10 défaites, sans victoire toutes compétitions confondues, série en cours, l'entraîneur marseillais bénéficie toujours de la confiance de son président.

Vincent Labrune n'a pas la mémoire courte. Le président olympien sait ce que l'OM doit à Deschamps, le technicien qui a su ramener de nouveaux trophées dans la vitrine du club phocéen : un titre de champion de France (2010), deux Coupes de la Ligue (2010, 2011) et deux Trophées des Champions (2010, 2011).

Encore deux ans de contrat pour Deschamps

Pour cela, Labrune ne se séparera pas de son entraîneur avant la fin de la saison. Le président marseillais est même prêt à repartir avec lui la saison prochaine. Sauf si Deschamps venait à demander à partir cet été, malgré un contrat qui le lie à l'OM jusqu'en 2014. Dans ce cas, Labrune ne lui fermerait pas la porte.

«Didier veut gagner la Ligue des Champions un jour, et il y a des offres qui seraient difficiles à refuser», ne cache pas le président marseillais dans les colonnes de L'Equipe. Si Chelsea, l'Inter Milan, l'AS Roma ou encore le FC Valence venaient à frapper à sa porte cet été, Deschamps, qui possède une clause libératoire fixée entre 3 et 3,5 millions d'euros, pourrait bien se laisser tenter.

C'est l'affaire de ce début de semaine : l'Olympique de Marseille laissera-t-il filer le match de championnat face à Montpellier demain mercredi afin de se concentrer pleinement sur la finale de la Coupe de la Ligue contre Lyon samedi ?

Et aider ainsi indirectement le MHSC à conquérir le titre de champion de France au détriment du PSG ? Certains supporters marseillais l'espèrent. Au grand dam du président olympien Vincent Labrune, qui ne veut pas entendre parler d'un quelconque «arrangement» .

«J'attends avec impatience de voir leur comportement»

Une affaire qui a le mérite d'amuser en tout cas le président montpelliérain. Alors qu'il a pris l'habitude de ne plus suivre son équipe en déplacement, Louis Nicollin pourrait faire une exception en se rendant au Vélodrome mercredi. Le dirigeant héraultais rêve de voir le public marseillais encourager… son équipe.

«Beaucoup de gens seraient contents qu'on se paie les Parisiens, à commencer par les supporters marseillais. Pour ça, il faudrait qu'ils nous encouragent au Vélodrome, note le président du MHSC dans les colonnes de L'Equipe. J'attends avec impatience de voir leur comportement. Rien que pour ça, je vais peut-être reprendre les déplacements…»

Les joueurs de Montpellier, eux, à l'image du défenseur Cyril Jeunechamp ou du milieu de terrain Younes Belhanda, ne voient pas les Marseillais lâcher le match aussi facilement. Même à trois jours d'un ultime rendez-vous

C'est un drôle de client que l'Olympique Lyonnais s'apprête à défier en demi-finale de la Coupe de France ce mardi en Corse (20h45) : le GFCO Ajaccio. Actuel leader de National, le Gazélec brille aussi en Coupe de France où il compte déjà trois victimes de rang : Toulouse (32e, 1-0), Troyes (16e, 1-0) et Montpellier (1/4, 1-0).

De quoi effrayer les Gones ? Pas vraiment. D'une part, l'OL en a vu d'autres, et d'autre part, le club rhodanien reste sur une belle victoire face au Paris Saint-Germain au Parc des Princes en quart de finale (1-3). Le genre de succès qui vous donne beaucoup de confiance pour la suite de la compétition.

Aulas dément, Tagliaglioli confirme

Néanmoins, les Lyonnais savent qu'ils devront se méfier tout particulièrement de leurs adversaires du jour, qu'ils prennent au sérieux. «C'est une équipe qui va probablement monter en Ligue 2, ça veut donc dire quelque chose. Je ne crains pas un manque d'humilité de notre part», avance Rémi Garde.

Plus que des joueurs, l'OL aura certainement face à lui un public remonté. Car une petite polémique est née avant cette rencontre : les dirigeants lyonnais auraient proposé au GFCO de jouer cette demi-finale à Gerland en échange de la recette du match.

Une information rapidement démentie par Jean-Michel Aulas, mais qui vient d'être confirmée par le président du Gazélec, François Tagliaglioli, qui a aussi évoqué un manque de respect de la part de la direction lyonnaise. De quoi donner encore un peu plus de piment à cette rencontre qui n'en manquait déjà pas.

Les équipes probables :

GFCO Ajaccio : Rastello - Bocognano, Filippi, Rachidi, Poletti - Poggi, Colinet, Dufau, Seymand - Colloredo, Verdier.

Lyon : Lloris - Réveillère, Lovren, Umtiti, Dabo - Bastos, Gonalons, Grenier, Källström - Gomis, Lisandro.