ronaldo, est ce la fin ?

Alors qu’il vient tout juste de se faire opérer d’un tendon rotulien et qu’il s’apprête à entamer une période de rééducation longue de neuf mois, Ronaldo, l’attaquant de Milan AC, se serait assurément bien passé d’une telle nouvelle. Si l’on en croit les propos de Bernardino Santi, coordinateur pour la fédération brésilienne (CBF) du contrôle antidopage à Sao Paulo, relayés ce matin par le quotidien L’Equipe, les indénombrables pépins physiques d’Il Fenomeno, contractés depuis quelques saisons seraient l’effet indésiré des pratiques dopantes auquel le joueur se serait soumis durant son passage dans le club hollandais de PSV Eindhoven (1994-96).

« Ronaldo était vraiment maigre et ils lui ont administré des compléments pour l’aider à se développer, dont quelque substances anabolisantes (…) Tout le monde savait ce que ce club faisait avec lui » a révélé Santi, avant de poursuivre : « Un des facteurs aggravants vient du fait qu’il a acquis une telle structure musculaire très jeune et très rapidement. Un homme achève sa croissance autour de vingt-ans. Lui entre seize et dix-sept ans était déjà aux Pays-Bas et y subissait ce traitement. L’addition à payer pour l’usage de stéroides anabolisants est à long terme : dix, quinze, vingt ans plus tard. Le stéroïde provoque des lésions structurelles des organes, de la musculature. Dans un premier temps, il y a un gain de qualité, force et puissance. Mais après, il y a une détérioration de tout ça ».

Pour avoir osé entacher la réputation de Ronaldo, Santi a été limogé hier par la fédération brésilienne. Dans un communiqué rendu publique, cette dernière a fait savoir : « La CBF considère qu’un athlète champion du monde de l’importance de Ronaldo mérite un minimum de respect. N’importe qui, lié directement ou non à la CBF, doit apporter les preuves de ce qu’il affirme. Cette personne étant liée à notre entité, elle a malheureusement du être licenciée ». A noter que du côté de PSV Eindhoven, l’on s’est refusé à tout commentaire à ce sujet.